Mag Arras N°79

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1 461 jours après, ça donne quoi ?

1 461 jours après, qu’en est-il du mandat en cours de Frédéric Leturque à la tête de la mairie d’Arras ? C’est la question à laquelle le maire et les élus de son Conseil municipal ont répondu lors d’un bilan, qui pourrait s’apparenter à celui d’un mi-mandat dans la grande salle du Casino d’Arras avec la population et acteurs de la vie arrageoise.

C’est autour de cinq tables rondes que les sujets majeurs tels que la protection, l’écologie, la solidarité, l’attractivité et la jeunesse ont été évoqués par les élus et acteurs en charge de ces questions. Projets réalisés, en cours ou mis de côté (provisoirement ?), quel bilan après quatre ans à la tête de la ville-préfecture ?

La protection intensifiée

Depuis le 15 mars 2020, la protection de la ville et de ses habitants compte beaucoup. C’est pour cela que l’effectif des policiers municipaux a augmenté pour atteindre le nombre de 60.

551 caméras de vidéo-protection ont été installées dans les quartiers, dans le centre-ville et aux abords des écoles pour assurer la sécurité des habitants et visiteurs d’Arras. Les écoles, établissements de la petite enfance et équipements sportifs sont en train d’être totalement sécurisés avec des caméras, des grillages, des visiophones etc.

Une brigade soirée et une brigade canine ont été mis en place en 2021, « ce qui a permis de mieux intervenir sur des débordements éventuels en soirée et aussi de dissuader des potentiels malfaiteurs », affirme Pascal Lefebvre, adjoint en charge de la sécurité et lutte contre l’incivisme.

L’inclusion et ses nouveaux projets

La seconde cause qui tient à cœur à la majorité municipale est celle de l’inclusion. Un sujet porté et défendu par Eléonore Laloux, conseillère municipale déléguée à la transition inclusive et au bonheur. Atteinte de trisomie 21, elle se bat chaque jour pour l’inclusion de la ville d’Arras auprès des personnes porteuses d’un handicap. « C’est un sujet qui me tient très à cœur et qui compte beaucoup pour moi », témoigne l’élue.

Parmi ses combats, un projet a abouti il y a quelques jours : « Handiroom ». C’est une salle de change fixe installée Square Paquet. Elle permet aux personnes PMR, âgées ou même aux enfants d’avoir un espace assez grand avec des toilettes pour se changer lors d’un événement. Une deuxième « Handiroom » verra le jour en cours d’année et cette fois elle sera mobile et se déplacera dans toute la ville.

La jeunesse, pilier de la ville

Car elle est l’avenir de cette planète, la jeunesse est également un sujet majeur pour la ville. Du plus jeune âge à l’entrée dans le monde adulte, l’accompagnement des enfants et jeunes est une autre priorité pour le maire, qui en fera son cheval de bataille lors des prochaines municipales.

« Ce n’est pas une ambition du début de mandat, c’est une ambition que la ville d’Arras a depuis longtemps. C’est notre marque de fabrique, notre pilier que l’on affirme et que l’on consolide », assure Claire Hodent, adjointe en charge de l’éducation. Parmi de nombreux projets, la création de la maison des 1 000 premiers jours, l’accentuation de la sécurité aux abords et dans les écoles, la création du Conseil municipal des jeunes et de nombreux autres projets font qu’Arras considère les jeunes comme des facteurs primordiaux à l’avenir et veut les accompagner au maximum et de la meilleure des manières.

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M.S. – Arras, le 2 avril 2024