L’apprentissage, un grand pas vers l’ouverture professionnelle
Ouvert en 2020, l’Unité de Formation par Apprentissage (UFA) du Sacré Coeur de Péronne compte actuellement 25 apprentis répartis en deux formations. Un BTS Management en hôtellerie et restauration, ouvert en première et en deuxième année et un CAP pâtissier, également proposé en deux ans.
L’UFA Sacré Coeur est très récent et propose pour la première fois, en juin, le CAP pâtissier à l’examen. Il a pour objectif de se développer de plus en plus, notamment grâce à l’ouverture de nouvelles formations tel que le CAP métiers de la coiffure, qui ouvrira en septembre prochain. Ou encore l’ouverture du BTS commerce international, dès la rentrée 2024. De plus, le lancement d’un CAP boulanger, de pair avec le CAP pâtissier actuel, est en projet. Il suit celui d’agrandissement de l’UFA de plus de 700 m². Tous ces nouveaux objectifs sont développés, en partie grâce à l’arrivée de la nouvelle responsable de l’UFA, Delphine Vincent, en novembre dernier, qui a pour tâches d’accompagner les apprentis tout au long de leur formation, mais également, de s’occuper de la relation tripartite avec les entreprises.
Le CFA accompagne jeunes et entreprises
Julie Dessons, quant à elle, représente le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) Jean Bosco. Ce CFA « hors les murs » regroupe les 54 UFA référencés, privés et catholiques du réseau des Hauts-de-France. Son rôle est de promouvoir l’apprentissage des UFA dans tout le réseau, du CAP au Master (Bac+5). Leur mission est d’accompagner le développement des UFA tel que celui du Sacré Coeur de Péronne à l’extérieur, avec des partenaires tels que Pôle emploi et la Mission locale. Mais également, de faire connaître les formations dans les forums, les collèges et lycées, en sensibilisant les jeunes à l’apprentissage. Leur rôle est aussi d’aider les jeunes à faire un CV, une lettre de motivation, de la prospection, ou des simulations d’entretiens d’embauche pour qu’ils puissent mettre toutes les chances de leur côté pour décrocher un contrat.
Au-delà de ça, le CFA va jusqu’à la contractualisation avec l’employeur, il suit le jeune pendant toute la formation et même au-delà avec l’accompagnement jusqu’à l’embauche. Ils aident également les entreprises qui ne connaissent pas l’apprentissage en les accompagnant sur les aspects administratifs. Le CFA aide de ce fait les jeunes, les entreprises et également les UFA.
De nos jours, de plus en plus d’entreprises recherchent des jeunes avec un diplôme, mais également avec de l’expérience professionnelle. L’apprentissage est le meilleur moyen de lier études et expériences professionnelles. Il permet aux jeunes diplômés, d’avoir déjà acquis cette expérience avant la fin de leurs études, et ainsi, se démarquer des autres dès la première embauche.
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M.S. – Péronne, le 13 mars 2023