Le grand bain, c’est pour juillet 2023
Louis Le Franc, le Préfet du Pas-de-Calais, a trouvé la parade pour parler de la pose de la première pierre du futur centre aquatique de Lens, qui n’en était pas vraiment une. « Parlons tout simplement de premier liquide » a-t-il proposé au maire, Sylvain Robert, et au président du Département, Jean-Claude Leroy. Car tous trois, accompagnés de la conseillère régionale, Sabine Finez, avaient répandu un liquide bleuté dans un parpaing d’eau…
Une étape du plus bel effet et « importante dans l’évolution du secteur de Bollaert, de la Ville et du territoire » a déclaré le président de la CALL. La construction de ce centre aquatique sera inclus dans la ZAC centralité qui a pour objectif d’assurer une continuité urbaine entre le centre-ville commerçant et les autres polarités et grands équipements de la ville. Rappelons que le périmètre retenu pour ce futur équipement de 30 millions d’euros dédié à l’apprentissage de la natation et le développement du sport est dans le prolongement du square Chochoy, à quelques pas et dribbles du stade Bollaert-Delelis.
En écho au Louvre-Lens
« La décision de fermer la piscine olympique en avril 2018 a été lourde à prendre, puis sa démolition un an plus tard était inéluctable et émouvante » a rappelé Sylvain Robert qui a ensuite multiplié les réunions d’information et de réflexion avec les riverains pour le projet du nouvel équipement en chantier depuis déjà juillet. C’est donc au moment où les fondations s’achèvent que « le versement du premier liquide » a rassemblé architectes, élus et constructeurs. Le groupement Sogea Ramery s’est engagé contractuellement sur un calendrier de 36 mois de travaux avec une fin annoncée pour juillet 2023.
« C’est très compliqué en ce moment comme dans d’autres secteurs d’activités en raison de la pénurie mondiale de matériaux » annonce Matthieu Ramery, président du groupe nordiste, toutefois serein sur la tenue des délais. De son côté, Arnaud Bouet dressa les grands traits du centre aquatique en insistant sur la luminosité avec de larges surfaces vitrées, « en écho au Louvre-Lens » sans oublier de mettre l’accent sur le contrat de performance énergétique « d’un halle olympique et de ses annexes qui vont étonner et séduire ».
« Un projet d’intérêt général construit en un temps record et qui rentre dans le plan piscine » pour Louis Le Franc, ravi « qu’une population aussi longtemps oubliée puisse enfin retrouver espoir en de jours et années meilleures ». Les premières longueurs et les premiers plongeons sont annoncés dans une vingtaine de mois !
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LM – Lens, le 2 novembre 2021