Mag Arras N°77

Feuilletez ce magazine

Consultez le contenu intégral du magazine, au format PDF, en cliquant sur l'image ci-dessous.

Les travaux ont commencé !

Les travaux ont déjà bien avancé sur la tranche ferme de l’Abbaye Saint-Vaast. Ceux de déplombage et de nettoyage touchent à leur fin après seulement quelques semaines.

Une fois les échafaudages posés entièrement fin décembre, il était tant pour le maître d’œuvre et les entreprises de constater réellement l’état de la bâtisse. Après plusieurs constatations et réflexions, certaines décisions ont été prises. A la base, les ardoises qui font le toit de l’Abbaye devaient être nettoyées, or, vu l’état de celles-ci, il est finalement préférable de changer les 8 500 m² d’ardoises. « C’est dommage car nous n’allons pas garder et restaurer l’ancienne ardoise, mais pour des questions de sécurité c’est nécessaire. Et en plus ça coûtera moins cher » affirme Benjamin Bion-Kempf de la maison d’architecture de Pierre Antoine Galtier.

Une restauration en conservation

En tant que monument classé historique, il est important de ne pas construire une nouvelle Abbaye mais de travailler sur sa reconstruction et sa restauration en conservation. « Tout ce qui peut être gardé sera gardé », affirme le représentant de l’entreprise Chevalier Nord en charge de la restauration des façades.

Concernant justement les façades, certaines pierres datent du 18e siècle au moment de la construction de l’Abbaye, ces pierres sont en craie. D’autres datent du 20e siècle à la reconstruction du monument après la guerre et ce sont des pierres de Saint Maximin. Dans un souci de restauration, seules les pierres très abimées seront remplacées et les autres nettoyées.

« On veut garder les traces de la vie de l’Abbaye, garder les impacts de balles qu’il reste est pour nous très important car c’est son histoire », explique Emilie Bigore, conseillère en charge des travaux de l’Abbaye Saint-Vaast. Pour l’instant la phase de repérage est en cours et il est encore impossible de donner des chiffres quant au nombre de pierres à changer. Néanmoins, la maîtrise d’œuvre affirme que le pourcentage de pierres changées sera très faible.

Découvrez l'ensemble du contenu de notre magazine en cliquant ici.

M.S. – Arras, le 5 février 2024