Mag Lens-Liévin N°75

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Un champion de France sur le banc de Vimy

Ce n’est pas un poisson d’avril à retardement. Yoann Lachor sera bien le nouvel entraîneur de l’US Vimy la saison prochaine, en Nationale 3. Accompagné sur le banc, d’un autre ancien Sang et Or, Franck Queudrue.

Pour une surprise, c’est une surprise. Nathalie Cockenpot avait encore du mal à y croire, samedi, au lendemain de la réponse ultra rapide des deux fidèles du Racing. Pour dénicher un successeur (diplômé) à Franck Lefèvre qui a conduit Vimy au cinquième niveau du championnat de France, la présidente a interrogé son entourage proche. « On m’a parlé de Yoann Lachor, qui était notre référent au Racing pour le partenariat avec les jeunes. Alors, j’ai tenté ma chance ! » raconte cette directrice associée d’une agence de communication de Douai.

L’affaire s’est conclue en moins d’une semaine. « On a matché tout de suite, partageant les mêmes valeurs. Cela n’a pas traîné… » confirme Nathalie Cockenpot, qui entamera en juin une troisième année à la tête du club de la banlieue de Lens. Arrivée comme responsable des réseaux sociaux il y a une dizaine d’années après avoir longtemps collaboré au magazine Sang et Or du Racing, puis vice-présidente de l’USV, elle en connaît « un rayon dans le foot ». La signature de deux anciens pros, tous deux arrières gauches des grandes années lensoises, ne l’effraie pas. « C’est un nouveau challenge pour Yo, et pour nous, c’est une opportunité d’avancer encore un peu ».

Car le club n’a pas l’intention de rester à ce niveau, malgré le plus petit budget de la poule (260 000 € et aucun contrat fédéral). « Nous serons encore le petit poucet. Il n’y aura pas de pression, à part se maintenir et faire un beau parcours en coupe de France pour nos supporters. Pour continuer à développer notre projet de club, déjà bien soutenu par un club d’entreprises et des bénévoles » précise celle qui fait partie également du Club 100 du Racing.

« Le terrain me manquait »

Pour les deux nouveaux entraîneurs vyminois, qui totalisent à eux deux plus de 600 matches chez les professionnels, c’est une belle aventure. « On se connaît depuis plus de vingt ans, on est très amis. Et j’ai toujours dit que le jour où  j’aurai une opportunité, ce serait avec Franck. Voilà ! » explique l’auteur du but qui offrit au Racing le titre de champion de France 1998. Les deux joueurs ont peu évolué ensemble sous le maillot sang et or mais ils se connaissent parfaitement. « Daniel Leclercq et Joël Muller ne pouvaient pas faire jouer deux arrières gauches en même temps » justifie le natif d’Aire-sur-la-Lys, « donc Franck a compris qu’il devait partir. J’étais meilleur que lui (rires) ».

Après un long bail en Angleterre dans un championnat fait pour lui, Franck Queudrue est revenu à Lens avant d’achever sa carrière à Angres. Le foot amateur, il connaît et il ne sera pas dépaysé au stade de la Mine, où trois entraînements (au moins) par semaine sont prévus. « Ici, tous les joueurs travaillent ; cela n’a rien à voir avec ce que j’ai connu à Lens » insiste Yoann Lachor, qui a entraîné les 17 ans du Racing avant d’être l’adjoint d’une autre ancienne gloire lensoise, Yohan Démont, patron de la réserve évoluant en N2. Parti de son club formateur (et de coeur) en décembre dernier suite à des divergences de vue avec la direction, Yoann Lachor a saisi la première opportunité pour rebondir « et retourner au charbon ». Disposant du diplôme requis (DESJEPS), il voulait « retrouver le terrain et participer à un projet ambitieux ». C’est fait !

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LM – Lens, le 18 mai 2021