Une nouvelle directrice au pôle culturel Saint-Vaast
Au musée des Beaux-Arts, pôle culturel Saint-Vaast, la rentrée s’est faite un peu plus tard qu’ailleurs ! Le 1er octobre dernier, une nouvelle conservatrice, Véronique Beirnaert-Mary, a pris les rênes du site (et des médiathèques rattachées au pôle). La nouvelle directrice du pôle a été présentée il y a seulement quelques jours par Alexandre Malfait, adjoint en charge de la Culture. En même temps que le nouvel accrochage des collections du 19e siècle et la présentation d’un nouveau parcours dédié aux collectionneurs.
« Elle prend son poste à un moment charnière du projet du pôle Saint-Vaast, alors que nous allons entrer dans le dur. Elle aura à diriger un beau service d’une soixantaine de collaborateurs, en comptant toutes les structures du pôle » a expliqué l’élu arrageois, indiquant qu’elle sera également au cœur d’un rapprochement avec le Louvre-Lens, à l’occasion de ses dix premières bougies. « Véronique est venue pour apporter une réelle valeur ajoutée à notre projet scientifique et culturel approuvé par notre conseil municipal ».
« Mettre en valeur le passif ! »
Arrageoise « et fière de l’être depuis 25 ans », Véronique Beirnaert-Mary succède donc à Marie-Lys Marguerite nommée directrice déléguée du Centre de conservation du Louvre. Historienne de l’art, elle était en poste depuis seize ans au Forum antique de Bavay (59) où elle dirigeait ces derniers mois le plus grand site antique au nord de Paris. « Cette opportunité de venir à Arras était trop belle » reconnaît-elle. « C’est génial désormais de travailler ici ; avant, je disais que c’était mon musée du quotidien, comparé à d’autres de la région. C’est encore plus vrai maintenant ! »
Si elle a annoncé vouloir travailler sur l’histoire du musée et de la bibliothèque, elle a assimilé le projet qui existe déjà. Celui de « La fabrique de l’imaginaire ». « Il est sur les rails, et je n’y vois aucune source de frustration » commente Véronique Beirnaert-Mary. « Dans notre métier, c’est rare de partir d’une page blanche. Avec mon équipe, nous allons donc ajouter d’autres pages au livre arrageois. Nous sommes tous là pour mettre en valeur le passif ».
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L.M. – Arras, le 16 novembre 2021