Une nouvelle vie pour l’ancienne caserne
Il n’y avait plus d’auberge de jeunesse à Cambrai. La seule qui existait, quartier Saint-Druon, a fermé depuis près de 15 ans. Depuis le 1er octobre dernier, la ville propose une nouvelle solution d’hébergement pour la jeunesse, et les groupes. Bienvenue à La Caserne au 23, rue Louis Blériot !
Auberge de jeunesse et gîte de groupe se sont installés dans l’une des ailes inoccupées de l’ancienne caserne Mortier, plus précisément dans l’ancien mess des officiers. « Nous disposons d’une capacité de 44 lits, bientôt 54 en chambres modulables, ainsi que deux gîtes de 4 à 8 places. Il est donc possible de réserver juste un lit pour 20 € la nuit, plusieurs lits ou un gîte complet », résume Céline Bussiere, monitrice d’atelier.
La caserne, ouverte 24heures/24h et 7jours/7, se compose d’un patio extérieur et d’une petite salle de restauration pour petits déjeuners ou l’apéro, appelée tout naturellement… le mess ! Sa vocation est d’accueillir des individuels, jeunes, familles, groupes de visiteurs, sportifs, scolaires, travailleurs, pèlerins… avec l’atout d’être situé en centre-ville, à 5 minutes à pied de la grande place ou 15 minutes de la gare. Un réel besoin, à en croire les responsables du site « les demandes de réservations affluent, et les premiers retours de visiteurs sont positifs ».
Offre d’hébergement et projet d’insertion
Outre le fait de proposer une nouvelle offre d’hébergement dans la ville, La Caserne est également un projet social. En effet, la gestion de cette structure a été confiée à l’association ARPE, grâce à son pôle d’insertion par l’activité économique. « Ce dispositif permet à des personnes de regagner le chemin de l’emploi, en se retrouvant dans le concret, telle une formation » explique Laetitia Bocquet, encadrante technique d’insertion. Les six salariés (du bar et de la restauration, de la gestion et de l’entretien des chambres, du nettoyage des locaux et de la gestion administrative), sont des personnes éloignées de l’emploi, embauchées en CDD d’insertion de quatre mois à deux ans. Une bonne façon, grâce à La Caserne, de leur remettre le pied à l’étrier.
Découvrez l'ensemble du contenu de notre magazine en cliquant ici.
M.J. – Cambrai, le 2 novembre 2021