Mag Péronne N°4

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Josiane Balasko : just because of you…

C’est l’un des spectacles événement de cette saison culturelle des Scènes Mitoyennes. Quelques années après avoir enfilé les chaussures de ski de Nathalie dans Les Bronzés font du ski, Josiane Balasko (72 ans le 15 avril) reprend le chemin de la montagne avec sa nouvelle pièce hilarante, Un chalet à Gstaad. Une soirée entre gens fortunés qui dérapent totalement… Un grand moment de déballage à vivre le dimanche 20 mars à Saint-Quentin.

Un chalet à Gstaad, une pièce de vous avez écrite, mise en scène et que vous interprétez dans le rôle de Françoise. Quel est le pitch de cette pièce ?

Josiane Balasko : Françoise, une femme très riche et son mari, Jean-Jacques Lombard, joué par Stéphan Wojtowicz, sont installés en Suisse à Gstaad pour ne pas payer d’impôts. J’ai choisi ce lieu car, pour moi, c’est un peu comme la Mecque des ultras-riches. Le problème est qu’ils s’ennuient beaucoup, ils n’ont pas grand-chose à foutre, ils jouent au bridge, font quelques soirées… Il faut dire aussi que mon personnage, Françoise, est une alcoolique mondaine, c’est-à-dire qu’elle commence à picoler à 2h de l’après-midi pour masquer son ennui. Ils invitent un couple d’héritiers, joués par Armelle, qui est incroyable dans le rôle de cette mondaine absolument folle, hystérique ! Et Philippe Uchant qui est aussi formidable. Cette soirée va être catastrophique. Nos invités ont emmené avec eux un gourou… Un sixième personnage, très important également, est la jeune serveuse qui est en fait le regard du public, qui ne vit pas comme ça et qui est hallucinée par tout ce qu’il se passe.

Vous êtes dans la vie à l’opposé de Françoise, est-ce jubilatoire de porter ce rôle ?

J.B : (Rires) ah oui ! Je ne commence pas mes journées à picoler du Whisky ! (Rires) C’est toujours très très drôle de faire des personnages poussés.

Des personnages froidement déjantés ?

J.B : Plus que froidement… Chaudement déjantés ! D’un seul coup les bonnes manières s’évanouissent, le vernis craque et on en vient aux insultes et aux mains. Tout cela avec robes du soir, smokings et de très gros bijoux ! Ce sont des monstres finalement dans leurs styles. "On rit toutes les vingt secondes !"

Un spectacle où l’on rigole beaucoup…

J.B : Ce qui est formidable dans cette pièce, c’est que les gens rient à peu près toutes les vingt secondes. Ils sont heureux, avec nous, et contre ces personnages qui sont odieux. Le sujet fait que les gens ont envie d’aller voir ce spectacle, les nouveaux riches on en parle beaucoup, entre ceux qui ne payent pas d’impôts, qui s’en mettent plein les poches malgré la crise, alors effectivement se moquer, se foutre de la gueule de ses gens-là est très attractif. Le public en ressort en se tenant les côtes !

Déjà à l’époque du Splendid vous mettiez en scène, vous écriviez et la finalité était de jouer, de présenter cela au public, de vous amuser sur scène... Là aussi ?

J.B : Dans cette pièce j’essaie de retrouver cet esprit, c’est à-dire avoir des rôles quasiment égaux, il n’y a pas un personnage central et d’autres autour. Tout le monde à sa partie et sa folie à jouer. J’avais envie de refaire du théâtre, je n’avais pas joué depuis cinq ans, et de jouer un personnage que je n’avais jamais joué ! De m’entourer aussi d’acteurs qui sont aussi des amis, avec qui on peut s’éclater sur scène et faire rire les gens.

✔ L’interview de Josiane Balasko, au micro d’Anthony Beck, est à retrouver en intégralité sur www.cheriefmcambresisnordpicardie.fr

Un chalet à Gstaad
Infos et réservations :
Dimanche 20 mars à 17h au Splendid de Saint-Quentin (02). 20€ (billetterie à l’espace Saint-Jacques, sur l’application Scéniq ou autres points de ventes habituels).
Dimanche 24 avril à 17h30 au Zénith d’Amiens. De 29 à 59€.

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M.J. – Péronne, le 2 mars 2022