Mag Lens-Liévin N°81

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Un 113e derby pour conjurer le mauvais sort

À qui reviendra le 113e derby de l’histoire entre les deux clubs ? Entre des Lensois bien lancés dans cette L1, avec déjà quelques certitudes, et des Lillois qui tâtonnent encore, bien malin celui qui pourrait deviner le dénouement de cette rencontre.

Il faut dire que depuis le départ de Christophe Galtier à Nice, le champion de France en titre, avec un effectif quasi similaire à celui de la saison passée, peine à décoller, alors que son voisin lensois a démarré l’exercice avec une série prometteuse de quatre matches sans défaite.

Et si les joueurs de Franck Haise profitaient de la venue du LOSC ce samedi 18 septembre (à 17h) pour offrir à leur public – plus de 35 000 spectateurs lors des deux premières réceptions à Bollaert – un premier succès à domicile ? Pas vernis face à Saint-Etienne (2-2) et Lorient (2-2), les Sang et Or ont lors de ces retrouvailles avec les Dogues, la possibilité de lancer définitivement leur saison. Et afficher enfin un succès face à Lille qui les fuit en championnat depuis le 29 avril 2006 (victoire 4-2 à Bollaert).

Depuis cette date, 13 derbys ont été disputés, et si un seul a véritablement échappé au LOSC, le derby disputé en coupe de la Ligue au stade de la Licorne (1-0 en 2007), force est de constater que ça reste tout de même la soupe à la grimace ! Avec un bilan de 9 défaites et 3 matches nuls sur les 12 autres oppositions...

Dans un passé proche, on retiendra les deux fessées reçues l’an dernier de la part du futur champion de France (4-0 à l’aller et 0-3 au retour dans deux stades privés de public). Pour Jean-Louis Leca et ses partenaires, ces deux matches apparaissent comme deux accrocs au cours d’un exercice presque parfait qui a vu les Lensois lutter pour une place européenne jusqu’à la dernière journée. D’ailleurs, le LOSC est la seule équipe contre laquelle ces mêmes Lensois n’ont pas su trouver la faille.

Samedi, la donne sera différente avec une autre dynamique, et surtout, on peut l’imaginer, un stade Bollaert comble. Un succès artésien permettrait ensuite au technicien lensois d’être définitivement adoubé par les supporters sang et or auxquels il a déjà redonné le sourire lors d’une première saison dans l’élite plus que réussie. L’an dernier, on avait pu percevoir une déception légitime de sa part de ne pas avoir su répondre sur ce plan-là aux attentes des supporters. Notamment lors du match aller, devant cette ferveur populaire qui l’avait profondément marqué dans le cadre du déplacement à Pierre-Mauroy.

Pour son homologue Jocelyn Gourvennec, ce sera une autre paire de manches, un match, où le stratège breton sera forcément attendu au tournant par des fans lillois qui n’ont pas été très tendres en critiquant et déplorant sa venue sur les réseaux sociaux à l’annonce de sa signature.

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J.-B. A. – Lens, le 7 septembre 2021